Je veux tout. Et je n’ai plus honte.

Hey…

Y’a un truc que je dois sortir.
J’ai longtemps eu peur de le dire à voix haute, mais là je le dis :
Je veux tout.

Une carrière qui m’inspire.
Des matins doux.
Une relation qui me rend vivante.
Une garde-robe où je me sens puissante.
Une énergie qui me soutient.
Un corps vibrant.
Du calme. Et du feu. En même temps.

Et pendant longtemps, j’ai cru que ça faisait de moi quelqu’un de “trop”.

Trop ambitieuse.
Trop intense.
Trop émotive.
Trop rêveuse.
Trop tout.

Alors j’ai réduit.
Mon rythme.
Mes désirs.
Ma lumière.

Je me suis adaptée à ce qu’on attendait de moi.
À ce qu’on appelle “raisonnable”.
Et tu sais quoi ? Ça ne m’a jamais rendue plus légère.

Juste plus vide.

Je n’ai jamais été fatiguée d’en vouloir plus.
J’ai été fatiguée de faire semblant d’en vouloir moins.

Un jour, j’ai demandé une revalorisation.
Après des mois et des mois d’efforts, de résultats concrets, de dépassement de moi.

Et on m’a répondu :

Comme si vouloir ce que je mérite était une menace.
Comme si avancer avec clarté et ambition était un défaut à corriger.

Ce jour-là, j’ai eu envie de hurler.
Mais en vrai… ça m’a réveillée.

J’ai compris que mes désirs n’étaient pas exagérés.
Ils étaient trop grands pour les petites boîtes dans lesquelles on m’avait appris à me plier.

J’ai décidé de ne plus demander la permission.
De ne plus m’excuser d’avoir faim.
De ne plus ralentir pour rassurer ceux qui ont arrêté de courir.

La vérité, c’est que tes rêves dérangent
ceux qui ont renoncé aux leurs.

Mais ce n’est pas ton problème.

Ton job, c’est de rester fidèle à ce que tu veux.
Même si ça bouscule.
Même si ça secoue.
Même si ça fait trembler ce qui est tiède.

Exercice d’écriture introspective

Cette semaine, je te propose un exercice. Brut. Libérateur.

✍️ Prends une page blanche. Écris :

Et laisse sortir tout ce que tu veux.
Pas ce que tu crois “possible”.
Pas ce que tu crois “mériter”.
Ce que tu veux. Pour de vrai.

Ne t’arrête pas tant que tu n’as pas senti une résistance.
C’est là que commence le travail.

Et quand les petites voix dans ta tête commenceront à te dire :
“Tu rêves trop grand.”
“C’est pas pour toi.”
“Tu te prends pour qui ?”

Tu leur répondras ça:

• Je suis capable d’avoir plus sans me perdre.

• Je suis légitime, même si on me fait croire le contraire.

• Ce que je veux m’appartient. Je n’ai pas besoin d’être validée.

• Je ne suis pas trop. Je suis exactement ce qu’il faut pour créer ce que je veux.

• Ce n’est pas moi qui suis dérangeante. Ce sont leurs limites que je reflète.

Tu n’as pas à t’excuser d’en vouloir plus.
Tu as juste à te préparer à le soutenir.
Et moi, je suis là chaque semaine pour t’y aider.

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Avec toi,
Sarabelle