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Le Syndrome de la Bonne Élève : Pourquoi il te freine et comment t’en libérer
Pendant des années, j’ai cru que bien faire, plaire et répondre aux attentes des autres étaient les clés de la réussite.
Alors j’ai accumulé les bonnes notes, cherché l’approbation, évité les conflits.
Mais un jour, j’ai compris une chose : être une "bonne élève" ne garantit pas le succès.
Au contraire, c’est un piège.
Car ce syndrome ne s’arrête pas à l’école. Il façonne notre façon de travailler, de prendre des décisions et même d’interagir avec les autres. Et il touche principalement les femmes.
Mais comment savoir si tu en es victime ? Et surtout, comment t’en libérer ?
📌 Qu’est-ce que le Syndrome de la Bonne Élève ?
Ce terme désigne les femmes qui, conditionnées dès l’enfance à bien faire, à ne pas déranger et à chercher la validation des autres, finissent par s’auto-saboter.
Pourquoi touche-t-il davantage les femmes que les hommes ?
Dès l’école, les filles sont encouragées à être "sages", à suivre les règles et à exceller sans faire de vagues.
Les garçons, en revanche, sont plus souvent poussés à prendre des risques et à développer leur leadership.
Ce conditionnement se prolonge dans la vie professionnelle, où les femmes se censurent plus souvent et osent moins demander des promotions ou exprimer leurs opinions.
📊 Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
69 % des femmes doutent de leur légitimité au travail, contre 52 % des hommes. (KPMG, 2022)
Les femmes postulent à un emploi seulement si elles remplissent 100 % des critères, contre 60 % pour les hommes. (HP, 2014)
Les perfectionnistes ont 33 % plus de risques de développer de l’anxiété et du burn-out. (Université de Bath, 2020)
As-tu ce syndrome ? Les 5 signes qui ne trompent pas
Tu cherches constamment la validation extérieure.
Tu as du mal à prendre une décision seule et tu ressens le besoin d’avoir l’approbation de ton entourage avant d’agir.Tu évites les conflits et as du mal à dire "non".
Tu acceptes des choses qui ne te conviennent pas par peur de décevoir ou de passer pour "difficile".Tu attends d’être "prête" avant d’agir.
Tu procrastines, cherches à te "prouver" avant de te lancer et la peur de l’échec te paralyse.Tu ressens une pression constante à être parfaite.
Tu penses que si tu n’excelles pas, tu ne mérites pas d’être reconnue ou appréciée.Tu minimises tes réussites.
Quand tu atteins un objectif, tu mets ça sur le compte de la chance ou du travail d’équipe plutôt que de reconnaître ta propre valeur.
Si tu te reconnais dans au moins 3 de ces points, il y a de fortes chances que tu sois encore prisonnière de ce schéma.
Ce qui compte, ce n’est pas juste de "prendre confiance", mais d’adopter des actions concrètes pour briser ce conditionnement.
Jour 1-2 : Détecte tes schémas
Note chaque moment où tu prends une décision en fonction du regard des autres plutôt que du tien.
Pose-toi cette question :
"Si je n’avais rien à prouver à personne, qu’est-ce que je ferais différemment cette semaine ?"
Jour 3-4 : Reprogramme ton dialogue intérieur
Liste tes croyances limitantes et remplace-les par des affirmations réalistes :
❌"Je dois être parfaite pour être légitime."
✅ "Je suis capable, même imparfaite."
📌 Pour chaque pensée négative, demande-toi :
"D’où vient cette idée ? Est-ce objectivement vrai ?"
Jour 5 : Expérimente l’imperfection volontairement
Envoie un mail sans le relire 10 fois.
Donne ton avis en réunion sans chercher à formuler la phrase parfaite.
Laisse une tâche "suffisamment bien" faite et passe à autre chose.
Jour 6-7 : Passe à l’action et affronte ta peur
Dis non à une demande qui ne te convient pas.
Postule à une opportunité même si tu ne remplis pas 100 % des critères.
Exprime un désaccord, même si ça te met mal à l’aise.
Réécris ton propre scénario
Si tu es une "bonne élève", tu as passé des années à chercher la validation extérieure.
Mais tu n’as plus besoin d’être parfaite pour être légitime.
Ce qui fait la différence, c’est ta capacité à agir malgré la peur et le doute.
Cette semaine, je te lance un défi :
Fais une action que la "bonne élève" en toi n’aurait jamais osé faire.
Et si tu veux aller plus loin, j’ai une formation gratuite qui t’aidera à déconstruire ces schémas et à poser les bases d’une transformation profonde.
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La liberté commence par une prise de conscience.
Et tu viens de la faire. Maintenant, il est temps d’agir.
À la semaine prochaine,
Sarah
Comment s’en libérer en 7 jours ?