Pourquoi tu ne te fais pas confiance

(et comment en finir avec ça)

Pendant longtemps, j’ai cru que le problème, c’était moi.

Je pensais que je n’étais pas assez compétente.
Que j’étais trop hésitante.
Que je manquais de discipline.

Je voyais des femmes autour de moi qui semblaient si confiantes, si sûres d’elles, et je me demandais ce qui clochait chez moi.

Ce que je ne comprenais pas à l’époque, c’est que le manque de confiance ne vient pas d’un manque de capacités. Il vient d’une fausse perception de soi-même et d’un conditionnement qui nous pousse à douter, à nous saboter et à rester dans notre zone de confort.

Et tant que tu ne déconstruis pas ça, tu restes piégée dans un cycle qui t’empêche d’avancer.

Pourquoi tu ne te fais pas confiance ?

Si aujourd’hui tu ressens ce manque de confiance, sache que ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas une "faiblesse" personnelle. C’est un phénomène documenté par la science, et les recherches montrent que les femmes sont bien plus touchées que les hommes.

👉 Les femmes sous-estiment systématiquement leurs compétences
Une étude de l’Université Cornell a révélé que les hommes ont tendance à surestimer leurs compétences et leurs performances, alors que les femmes, à compétences égales, les sous-estiment.

👉 Tu as appris à chercher la validation des autres
Depuis l’enfance, on nous apprend à être "sage", à suivre les règles, à attendre l’approbation avant d’agir. Résultat : si personne ne valide nos actions, on doute.

👉 Le biais de l’imposteur est plus fort chez les femmes
Un rapport de KPMG montre que 75% des femmes cadres expérimentent le syndrome de l’imposteur au cours de leur carrière. Comme si elles n’avaient pas réellement mérité leur succès.

👉 Tu as peur de l’échec (alors que c’est une illusion)
Une étude de Hewlett-Packard a montré que les hommes postulent à un emploi s’ils remplissent 60% des critères, alors que les femmes attendent d’en remplir 100%.

Est-ce parce que nous sommes moins compétentes ?
Non.
C’est parce qu’on a appris que l’échec était inacceptable.

Mon propre cercle vicieux du doute et de l’auto-sabotage

Pendant des années, je me suis sabotée sans même m’en rendre compte.

🔹 Je procrastinais à l’extrême. J’attendais "le bon moment" pour me lancer dans mes projets. Résultat : je restais bloquée, paralysée par mes propres peurs.

🔹 Je minimisais tout ce que je faisais. Même quand j’accomplissais quelque chose de bien, je trouvais toujours une excuse pour ne pas en être fière : "C’était facile", "Tout le monde peut le faire", "Ce n’est pas grand-chose" ou pire “j’aurais pu faire mieux”.

🔹 Je laissais les autres décider à ma place. J’avais peur de m’imposer, peur d’être "trop", peur d’être rejetée. Alors, je faisais passer les besoins des autres avant les miens.

🔹 Je m’épuisais à prouver ma valeur. Je pensais que si je travaillais plus dur, si j’étais plus perfectionniste, si je faisais tout "comme il faut", alors peut-être que je finirais par me sentir légitime.

Mais la vérité, c’est que plus j’attendais d’être prête, plus je doutais.

C’est là que j’ai compris que la confiance en soi ne vient pas avant l’action. Elle vient après.

Comment bâtir une confiance inébranlable (en 4 étapes concrètes)

La confiance en soi n’est pas un don. C’est un muscle.
Et comme n’importe quel muscle, ça se travaille, chaque jour.

1. Reprogramme ton dialogue intérieur

Si tu passes ton temps à te dire "je ne suis pas capable", ton cerveau va l’intégrer comme une vérité.

Exercice : pendant une semaine, note chaque pensée négative sur toi-même.

Pose-toi ces 3 questions :

  • Est-ce une réalité ou une perception ?

  • Si ma meilleure amie disait ça d’elle-même, que lui répondrais-je ?

  • Comment pourrais-je reformuler cette pensée ?

💡 Exemple :
❌ "Je ne suis pas assez compétente pour ce projet."
✅ "J’ai appris énormément sur le terrain, je suis capable d’évoluer."

2. Passe à l’action AVANT d’être prête

Tu n’attendras jamais d’être prête. La confiance vient après l’action.

Exercice : choisis une action inconfortable mais accessible et fais-la cette semaine.

➡️ Prends la parole une fois en réunion.
➡️ Envoie une candidature sans remplir 100% des critères.
➡️ Demande un feedback sans te justifier.

Chaque micro-action prouve à ton cerveau que tu es capable.

3. Réévalue tes réussites (au lieu de te focaliser sur tes échecs)

Le manque de confiance vient souvent d’une distorsion cognitive :
Tu te souviens mieux de tes échecs que de tes victoires.

Exercice : Fais une liste de 10 moments où tu as accompli quelque chose de difficile.

Relis cette liste chaque semaine pour reprogrammer ton cerveau.

💡 Exemple :

  • J’ai pris une décision importante seule.

  • J’ai tenu un engagement avec moi-même.

  • J’ai osé dire non à une situation qui ne me convenait pas.

4. Arrête d’attendre la validation des autres

Si ta confiance dépend du regard extérieur, elle restera fragile.

Exercice : fais une action sans en parler à personne.

➡️ Prends une décision seule.
➡️ Célèbre une victoire sans attendre d’approbation.
➡️ Publie un contenu sans chercher de validation.

Plus tu agis selon TES propres standards, plus ta confiance devient inébranlable.

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La confiance en soi ne se décrète pas. Elle se prouve, un petit pas à la fois.

Aujourd’hui, fais ce premier pas.

Sara